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--DIX (Otto), gross stadt metropolis 1928 - RITA MITSOUKO (Les), Marcia Bella



--DIX (Otto), gross stadt metropolis 1928 - RITA MITSOUKO (Les), Marcia Bella
(taille reelle)
DIX (Otto), gross stadt metropolis 1928 ()


La mort a toujours tort

Anonyme

DIX (Otto), gross stadt metropolis 1928
Exécutée entre 1927 et 1928, la peinture représente trois scènes nocturnes de la ville de la République de Weimar. Les thèmes du tableau sont la féminité, la décadence et la sexualité dans la ville moderne. Le professeur d'art Marsha Meskimmon a écrit comment les vétérans de la guerre sont "montrés affaiblis à tous égards par la sexualité agressive des femmes de Weimar.
Panneau central de triptyque d'Otto Dix (1891-1969) 1928 Galerie der Stadt, Stuttgart

Illustration musicale: Les RITA MITSOUKO - Marcia Bella
L'idée de la chanson vient de Catherine Ringer qui avait cotoyé la danseuse Marcia Moretto en 1980. Marcia Moretto meurt peu de temps après à 36 ans, des suites d'un cancer foudroyant. Très touchée par cette mort, Catherine Ringer utilise une musique créée avec Fred Chichin et écrit des paroles évoquant Marcia Moretto, avec un accent espagnol forcé. C'est un hommage à Marcia Moretto, à sa beauté, à ses jambes, à son rire, à sa gestuelle.

Marcia elle danse Sur du satin, de la rayonne
Du polystyrène expansé À ses pieds
Marcia danse avec des jambes Aiguisées comme des couperets
Deux flèches qui donnent des idées Des sensations

Marcia elle est maigre Belle en scène, belle comme a la ville
La voir danser me transforme En excitée

Moretto, comme ta bouche Est immense quand tu souris
Et quand tu ris, je ris aussi Tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid Que l'on sent en toi?
Mais c'est la mort Qui t'a assassinée Marcia
C'est la mort Tu t'es consumée Marcia
C'est le cancer Que tu as pris sous ton bras

Maintenant tu es en cendres, en cendres
La mort c'est comme une chose impossible
Et même à toi qui est forte comme une fusée
Et même à toi qui est la vie même Marcia
C'est la mort qui t'a emmenée

Marcia danse un peu chinois La chaleur dans les mouvements d'épaules
À plat comme un hiéroglyphe inca De l'opéra
Avec la tête Elle danse aussi très bien
Et son visage Danse avec tout le reste

Elle a cherché une nouvelle façon Et l'a inventée
C'est elle la sauterelle La sirène en mal d'amour
Le danseur dans la flanelle Ou le carton

Moretto, comme ta bouche Est immense quand tu souris
Et quand tu ris, je ris aussi Tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid Que l'on sent en toi?
Mais c'est la mort Qui t'a assassinée Marcia
C'est la mort Tu t'es consumée Marcia
C'est le cancer Que tu as pris sous ton bras
Maintenant tu es en cendres, en cendres
La mort c'est comme une chose impossible
Même pour toi qui est la vie même Marcia
Et même à toi qui est forte comme une fusée
C'est la mort qui t'a emmenée
Marcia, Marcia, Marcia, Marcia, Marcia

Paroliers : Frederic Chichin / Catherine Ringer